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Hommage à Suzanne Crepin

L'artiste : Introduction

C’est l’article parut à l’occasion de ses funérailles qui nous donnera un premier et rapide aperçu sur la vie d’artiste de Suzanne Crepin.

Extraits : « …Suzanne Crepin était arrivée au Maroc en 1910, elle avait connu le « Maroc disparu » si fidèlement décrit par Walter Harris, ce Maroc des débuts du Protectorat où une équipe d’artistes, ses amis, créaient les Beaux-Arts, créaient aussi les musées et rénovaient les arts et le folklore sous l’impulsion de Lyautey, ces artistes aux noms dont rares sont les survivants, les Albert Laprade, la Nézière, Néri, de Hérain, Gallotti, Pontoy, Marguerite Delorme, et j’en passe.

En France, elle était membre de la société Nationale des Beaux-Arts et des Orientalistes ; elle exposa chaque année entre 1915 et 1930 aux Artistes Français, à la galerie Georges Petit, chez Devambez ou au salon d’automne, elle y récolta maints louanges et éloges parfois dithyrambiques sur son talent authentique. Elle fut effectivement admirée et encouragée par des personnalités telles que M. Masson, conservateur du Musée du Luxembourg, Albert Laprade, l’architecte si connu, Yves Brayer aussi.

Au Maroc, où ce beau pays attirait par son pittoresque, sa couleur locale intacte et son charme, une foule d’artistes, elle exposait ses œuvres, dessins ou aquarelles à Rabat, Meknès, Fès ou Marrakech et y glanait d’enviables récompenses : médailles d’or ou de vermeil.

Son talent plein d’humour s’exerçait sur les scènes pittoresques de la vie de chaque jour, et son crayon excellait à saisir sur le vif les chalands, les badauds, les mendiants au marché, dans la rue. Mais elle atteignait à une sérénité et une poésie véritables dans d’autres toiles, plus grandes peintes d’après le vieux procédé retrouvé des fresques égyptiennes avec la peinture à l’œuf et dont les objets étaient souvent des bœufs, des ânes à la rivière, elle était en effet également peintre animalier remarquable. La Bretagne l’a inspirée, puis le Maroc et enfin la Provence dans ces dernières années… »

Michel Kamm, Le courrier du Maroc 11 Décembre 1956.

Par tous, elle fut reconnue, non pas comme peintre mais plutôt comme excellente dessinatrice, aquarelliste et aquafortiste.

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